• Daniel Frey, passionné de Brecht et auteur d’une thèse sur cet écrivain. Bertolt Brecht, poète et dramaturge combattant dont la seule certitude fut le doute. De la rencontre de ces deux personnalités jaillit une riche connivence.

    Qui, en Suisse romande, fit découvrir les oeuvres de Bertolt Brecht ? Etonnamment, ce sont des troupes françaises qui, les premières, le firent connaître dans les années cinquante : Homme pour Homme, Le Cercle de craie caucasien, Mère Courage et ses enfants. Dans ce sillage, les Romands se mirent à l’oeuvre : Benno Besson monta Sainte Jeanne des Abattoirs en imposant sa traduction, la Maison des Jeunes de Genève organisa un grand festival Brecht, sur quoi s’ensuivit une série de spectacles dans toute la Suisse romande. C’est ainsi que le public apprit à apprécier le véritable caractère de l’oeuvre de Brecht : politique, didactique, mais surtout poétique et ludique.

    Brecht et la Suisse romande, c’est l’histoire de son théâtre dans le miroir de la presse. Daniel Frey a dépouillé quelque deux cents critiques théâtrales dans les journaux romands et lorsqu’il juge les interprétations fausses, inadaptées au sujet, voire contraires aux vues du dramaturge, il le dit ouvertement et remet l’église au milieu du village. Tel est l’intérêt central de cette critique de la critique.

    Et Daniel Frey de conclure : « Quoi qu’il en soit, il ne faut pas se faire d’illusions : le poète et dramaturge Bertolt Brecht, à qui la police fédérale n’accorda jamais un permis d’établissement illimité et qui, sur le plan international, ne fut jamais couronné d’un prix Nobel, demeura toujours la victime du même ostracisme politique. »

  • 184 pages, broché, illustré, format 15,5 x 21,5 cm.

  • ISBN

  • Prix : CHF 30

  • Catalogue >parcours